C'est un crime
La violence faite aux femmes est un crime et elle peut avoir de graves séquelles sur les femmes et sur les enfants qui en sont témoins.
Élaborez un plan de fuite en cas d’urgence
Documentez tous les gestes de harcèlement criminel. Choses à faire et à ne pas faire pour vous protéger.
Si vous êtes victime d’agression ou que vous l’avez été par le passé, téléphonez au Pavilion pour obtenir de l’aide et préparez un plan de fuite en cas d’urgence.
S’il y a déjà eu une agression, il y a de fortes chances que cela se reproduira!
Composez le 1 888 871-9090, 24 heures sur 24, pour obtenir de l’aide ou du soutien
La violence faite aux femmes - dissiper les mythes
MYTHE
La violence conjugale est un nouveau problème social.
FAIT
La violence conjugale n’est PAS nouvelle. Au Canada, ce n’est qu’en 1968, lorsque le gouvernement fédéral a adopté la Loi sur le divorce, que la cruauté physique et mentale est devenue un motif de divorce.
MYTHE
La violence conjugale n’est pas un problème très répandu.
FAIT
Une étude récente indique qu’un homme canadien sur cinq, vivant avec une femme, admet avoir été violent envers elle.
MYTHE
C’est l’alcool qui pousse les hommes à agresser leur conjointe.
FAIT
L’alcool peut stimuler la violence d’un homme. Par contre, la vraie cause de la violence conjugale c’est le désir de pouvoir et de contrôle de l’agresseur sur sa conjointe. Les agresseurs se servent souvent de l’alcool comme excuse pour éviter de prendre la responsabilité de leur comportement violent.
MYTHE
Les hommes sont victimes de violence de la part de leur conjointe aussi souvent que les femmes.
FAIT
En Ontario, plus de 92 % des accusations de violence conjugale sont déposées contre des hommes. La plupart des accusations portées contre des femmes sont des contre-accusations portées par des conjoints violents ou sont la suite de gestes d’autodéfense.
MYTHE
Les femmes provoquent souvent la violence et méritent ce qui leur arrive.
FAIT
Aucune femme ne mérite d’être battue. Les femmes agressées signalent un large éventail d’incidents qui déclenchent la violence. Par exemple : « J’ai frit ses œufs de la mauvaise façon », « je n’ai pas assez baissé le volume sur la radio » ou « je suis sorti avec mes amis sans lui demander sa permission ». Les hommes violents prétendent souvent que leur partenaire a provoqué une agression pour éviter d’assumer la responsabilité du pouvoir et du contrôle sur son partenaire.
Caractéristiques des femmes victimes de violence et de leurs agresseurs
Femme victime de violence
-
Elle manque d’estime de soi.
-
Elle croit tous les mythes au sujet des relations de violence.
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Elle a une vision traditionaliste du foyer, c’est-à-dire qu’elle croit fermement à l’unité familiale et au rôle féminin stéréotypé.
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Elle assume la responsabilité des gestes posés par l’agresseur.
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Elle souffre de culpabilité, mais nie la terreur et la colère qu’elle ressent.
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Elle donne l’impression d’être passive, mais a la force de manipuler son milieu de sorte à ne pas se faire tuer.
-
Elle réagit fortement au stress et se plaint de malaises psychologiques.
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Elle utilise le sexe comme moyen d’établir l’intimité.
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Elle est traitée comme « la petite fille de papa » (comme une enfant).
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Elle croit que personne d’autre ne peut l’aider à échapper à la situation.
Agresseur
-
Il manque d’estime de soi.
-
Il croit tous les mythes au sujet des relations de violence.
-
Il a une vision traditionaliste du foyer, c’est-à-dire qu’il croit à la suprématie de l’homme et au rôle masculin stéréotypé au sein de la famille.
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Il blâme les autres pour justifier ses gestes.
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Il est pathologiquement jaloux et s’ingère dans la vie de sa conjointe.
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Il a une personnalité à deux facettes comme le Dr Jekyll et M. Hyde.
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Il réagit fortement au stress et s’y adapte en abusant de l’alcool et en maltraitant sa conjointe.
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Il utilise le sexe comme geste d’agression, souvent pour surmonter l’impuissance ou la bisexualité.
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Il a souffert de mauvais traitements ou de négligence dans l’enfance.
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Il ne croit pas que ses comportements violents auront des effets négatifs.
Définitions des types de violence
Violence physique
Frapper, bousculer, gifler, donner des coups de pied, étouffer, utiliser une arme, menacer de blesser.
Agression sexuelle
Forcer une femme à avoir des rapports sexuels contre son gré, ce qui inclut le contact, les baisers et les attouchements non désirés ainsi que les menaces à caractère sexuel.
Violence psychologique ou émotionnelle
Proférer des insultes ou des injures, blâmer, menacer de se suicider et tenter de contrôler les pensées, les relations sociales, les activités et le comportement d’une autre personne.
Exploitation financière
Limiter l’accès aux ressources financières, y compris empêcher une personne à se trouver ou garder un emploi.
Les effets de la violence
- La dépression
- L’anxiété
- La confusion
- Les troubles du sommeil
- Les pensées suicidaires
- L’abus d’alcool ou de drogues
- Les crises de peur ou d’anxiété
Si vous connaissez une personne victime de violence
- Offrez-lui votre soutien, écoutez-la et soyez patiente avec elle.
- Encouragez-la à obtenir de l’aide et à se rendre à une maison d’hébergement.
- Dites-lui qu’elle ne mérite pas de se faire maltraiter – que ce n’est pas de sa faute.
- Prenez en note les numéros des services d’urgence de votre région.
- Préparez un sac d’urgence contenant clés, pièce d’identité, documents juridiques, argent et médicaments.
- Ne prenez que ce que vous pouvez, en toute sécurité!