Ne laissez pas la violence ternir le sourire de votre enfant

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Les enfants sont touchés par ce qu’ils entendent et dont ils sont témoins, qu’ils soient ou non eux-mêmes victimes de violence.

Les enfants sont touchés par ce qu’ils entendent et dont ils sont témoins, qu’ils soient ou non eux-mêmes victimes de violence

IMPUISSANTS - parce qu’ils ne peuvent pas arrêter les abus.

COUPABLES - croyant qu’ils ont causé la violence d’une façon ou d’une autre.

EN COLÈRE contre la mère - blâmer la mère parce que c’était sa faute.

EN COLÈRE contre papa - pour avoir fait mal à maman.

IMPUISSANTS - parce qu’ils ressentent le besoin de résoudre le problème, mais finissent par se blesser seulement lorsqu’ils essaient d’aider.

CONFUS - parce que les parents peuvent essayer d’amener les enfants à choisir un côté ou un parent.

PEUR - pour eux-mêmes et les autres membres de la famille.

ISOLÉS/INCERTAINS - souvent inventer des excuses pour ne pas avoir à rentrer à la maison.

MALHONNÊTES / EMBARRASSÉS - parce qu’ils inventent des excuses à la famille et aux amis pour les ecchymoses de la mère.

DÉPASSÉS - par la situation, ce qui mène souvent à un piètre rendement scolaire et à l’évitement des amis.

  • Même si la relation est marquée de périodes difficiles et d’incidents violents, il y a aussi des moments chaleureux et agréables.
  • Elle croit probablement qu’elle doit rester mariée avec son époux jusqu’à ce que « la mort les sépare ».
  • Elle croit probablement que la violence cessera si elle obéit comme une bonne épouse se doit de le faire.
  • Son mari l’isole de sa famille et de ses amis, lui disant qu’elle n’a besoin de personne d’autre que lui, et elle s’isole parce qu’elle a honte de ses bleus et de ses blessures.
  • Elle a peur.
  • Elle craint que si elle part, l’agresseur la trouvera et lui fera encore plus mal;
  • qu’elle ne pourra pas subvenir à ses besoins ni à ceux de ses enfants;
  • que son mari pourrait avoir la garde des enfants parce qu’il a plus d’argent qu’elle et qu’il peut se permettre un meilleur avocat.
  • Apprendre leur nom et leur adresse par cœur, y compris la ville, la province et le pays.
     
  • Savoir utiliser un téléphone à clavier et un téléphone à cadran pour faire des appels d’urgence, locaux et interurbains et pour joindre une téléphoniste.
     
  • Vous aviser ou aviser une voisine ou un voisin dès qu’elles et ils rentrent à la maison.
     
  • Ne jamais entrer dans la maison si elles ou ils remarquent qu’une porte est entrouverte ou qu’une fenêtre est brisée.
     
  • Apprendre comment fonctionnent les serrures et les loquets sur les fenêtres et les verrouiller quand elles et ils sont seuls à la maison.
     
  • Apprendre à activer et à désactiver le système d’alarme et mémoriser le mot de passe.
     
  • Ne pas entrer chez quelqu’un sans avoir reçu votre permission.
     
  • Ne jamais partir avec un autre adulte, même si celui-ci prétend que c’est vous qui l’avez envoyé. Inventez un mot code familial à utiliser si vous devez demander à quelqu’un d’aller chercher vos enfants.
     
  • Éviter de marcher ou de jouer dehors tout seul.
     
  • Apprendre qu’un étranger, c’est une personne que ni vous ni eux ne connaissent bien.
     
  • Apprendre à se rendre rapidement dans l’endroit public le plus proche ou chez un voisin si elles ou ils se font suivre par une personne qui est à pied ou en voiture.
RÉALITÉS :
  • Les jeunes enfants sont tout aussi affectés par la violence que les enfants plus âgés.
  • Ils peuvent décrire en détail les incidents violents dont ils ont été témoins.
  • Tous les enfants qui sont témoins de violence en souffrent dans leur développement affectif et comportemental.
  • Ils manquent d’estime de soi.
  • Ils éprouvent impuissance, désespoir et dépression.
  • Les enfants de foyers violents finissent par croire que la violence est un moyen efficace de résoudre des problèmes et qu’elle a peu de conséquences.
  • Les effets de la violence comprennent l’anxiété, les troubles du sommeil, la colère, le stress, la confusion, la solitude, la culpabilité, la tristesse, la honte, l’énurésie (faire pipi au lit), les accès de colère, la destruction, la malhonnêteté, etc.
  • Les enfants qui grandissent dans un foyer violent finissent souvent, à l’âge adulte, par être eux-mêmes victimes de violence ou agresseurs!

L’enfant entouré de critiques apprend à condamner.
L’enfant entouré d’hostilité apprend à se battre.
L’enfant entouré de peur apprend à être craintif.
L’enfant entouré de pitié apprend à s’apitoyer sur lui-même.
L’enfant entouré de ridicule apprend à se sentir gêné.
L’enfant entouré de jalousie apprend à se sentir envieux.
L’enfant entouré de honte apprend à se sentir coupable.
L’enfant entouré de soutien apprend à avoir confiance.
L’enfant entouré de tolérance apprend à être patient.
L’enfant entouré d’éloges apprend à apprécier.
L’enfant entouré d’acceptation apprend à aimer.
L’enfant entouré d’approbation apprend à s’aimer.
L’enfant entouré de reconnaissance apprend qu’il est bon de se fixer un objectif.
L’enfant entouré de partage apprend à être généreux.
L’enfant entouré d’honnêteté apprend à être sincère.
L’enfant entouré de justice apprend à être juste.
L’enfant entouré de bonté et de bienveillance apprend à être respectueux.
L’enfant entouré de sécurité apprend à avoir confiance en lui-même et dans les autres.
L’enfant entouré d’amitié apprend que le monde est un endroit où il fait bon vivre.

~Par Dorothy Law Nolte~ [Traduction libre]

Ce que vous pouvez faire pour aider un enfant qui a été témoin de violence conjugale ou familiale

  • Donnez-lui l’occasion de raconter son histoire.
  • Croyez ce qu’il vous dit.
  • Orientez-le vers un service de soutien offert dans la région.
  • Assurez-vous qu’elle ou il sait se protéger sur les plans affectif et physique en s’exerçant à exécuter un plan d’urgence. Dites-lui qu’aucun type de violence ou d’agression n’est acceptable.