Horizontal shot of young couple walking through meadow holding hands with focus on hands .

Relations?

Survivre et réussir
Grandir par l’apprentissage
Prendre la bonne voie!
Se renseigner advantage sur la façon de prendre la situation en main

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24 heures sur 24

Êtes-vous
dans
une relation malsaine?

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Dans quel genre de relation êtes-vous?

LE MAÎTRE ET L’ESCLAVE

vue comme un objet qui « appartient » à quelqu’un, propriétaire unique, manque d’indépendance et de croissance, « C’est moi qui mène, c’est moi qui prends les décisions et tu es ici pour moi ».

LA DÉPENDANCE

épuisement, fatigue, perte d’autonomie et d’équilibre, paranoïa.

LE PIÉDESTAL

déséquilibre des pouvoirs, impressions irréalistes et manque de communication, absence de sentiments.

L’ÉTOUFFEMENT

aucun mouvement, climat étouffant et incapacité de s’épanouir sur les plans mental, physique, affectif et spirituel.

LE MARTYR

culpabilité, manque de communication ou communication à sens unique.

UNE PENSION DE FAMILLE

routine, communications limitées, aucune intimité, la relation est en train de « s’éteindre ».

Facteurs dans une relation saine ou non saine

Relation saine

Relation malsaine

La confiance Le manque de confiance; il pourrait y avoir de la jalousie.
L’honnêteté et la spontanéité L’agresseur ne voit que ce qu’il veut voir; trompe son partenaire et lui-même.
La transparence Renfermé sur soi, secret, aucune volonté de partager ses idées, ses désirs et ses émotions.
La compréhension On ne tente aucunement de reconnaître les besoins, les sentiments et les désirs de son partenaire.
La flexibilité et les compromis Le manque de flexibilité; il n’y a compromis que lorsque les besoins de l’agresseur sont satisfaits ou pendant la phase de lune de miel.
Des limites bien définies Des limites mal définies, comme si les deux partenaires étaient la même personne; la victime sacrifie toute son identité et son individualité.
La croissance La stagnation; les rapports intimes deviennent un fardeau quotidien.
L’acceptation de soi, de son partenaire et de la relation La non-acceptation de soi, de sa ou son partenaire et de sa relation, ou très peu.
Le respect L’impression qu’un des partenaires est comme Dieu et que l’autre ne vaut rien; l’agresseur exige le respect, mais n’en donne aucun en retour.
Les rapports intimes et la spiritualité Aucune affection; les rapports intimes semblent être un fardeau; on éprouve de la crainte; on utilise parfois la force.
Les deux partenaires s’engagent activement l’un envers l’autre Les deux partenaires s’engagent à répondre aux besoins de l’un d’entre eux seulement; la victime se sent piégée.
De l’espace L’agresseur s’attend à ce que la victime passe tout son temps libre à ses côtés; la victime abandonne ses amies, sa famille, l’école ou son emploi; elle se sent isolée.
L’individualité On ne respecte pas les différences et on ne favorise pas l’épanouissement.
Les affirmations N’est permise que lorsque la victime cède aux pressions ou pendant la phase de lune de miel.
L’égalité et le partage des pouvoirs Le déséquilibre des pouvoirs; l’agresseur a recours à la force et à la coercition. Il peut y avoir de la violence physique, psychologique et sexuelle.
Les deux parties prennent des risques La victime a peur d’exprimer ses sentiments, ses désirs et ses besoins de crainte de se faire maltraiter davantage.

Ne pas dormir sur ses deux oreilles

Ne pas dormir sur ses deux oreilles 
Regarder les ombres autour de vous
Écouter les cris et espérer qu’ils
disparaîtront comme la rosée.

Vouloir venir en aide à la personne que vous aimez,
mais savoir que vous n’avez pas la force pour mettre
fin aux coups et aux bousculades
et pour faire tomber la bête, pour mettre un terme à cette nuit éternelle.

Ne pas dormir sur vos deux oreilles
Savoir et pleurer, faire semblant que ça ne vous dérange pas
Écouter les cris et espérer que
Dieu exaucera ma prière.

Auteur inconnu

Il m’aime, il ne m’aime pas.

Il vous arrive peut-être souvent de penser ainsi. Il se peut que vos amies, votre famille et vos collègues vous disent : « Pourquoi ne pas le laisser? » Nous comprenons qu’il est très difficile de prendre une telle décision. Voici certaines des raisons pour lesquelles vous pourriez décider de rester avec votre partenaire.

L’idée de quitter la relation peut être accablante. La première étape de la gestion d’une relation de violence consiste à trouver du soutien et à mettre les choses en perspective.
Si vous souhaitez discuter de cela ou de toute autre question avec une intervenante, appelez au 1-888-871-9090, 24 heures sur 24.

  • Vous aimez votre partenaire, mais pas la violence.
  • Vous avez pris un engagement que, selon vous, vous devez tenir.
  • Vous avez l’impression d’avoir nulle part où aller.
  • Vous craignez la pauvreté pour vous et pour vos enfants.
  • Votre parenté et vos beaux-parents veulent que vous restiez.
  • Il se peut que votre partenaire ait menacé de se suicider si vous partez.
  • Votre partenaire vous amène à remettre en question votre capacité de mener une vie autonome.
  • Vous voulez que vos enfants grandissent avec leur père.
  • Vous croyez que votre partenaire changera.
  • Vous avez peur ou vous avez honte.
  • Votre partenaire vous donne l’impression que l’agression est de votre faute.
  • Il se peut que vous n’ayez pas accès aux services dont vous avez besoin.
  • Vous avez peur pour votre vie et celle de vos enfants.

Si vous souhaitez discuter de ceci ou de tout autre sujet avec une conseillère, appelez :

1 888 871-9090, 24 heures sur 24

La survie est possible … Le succès aussi!

Je suis une survivante de violence conjugale. J’ai vingt-six ans et j’ai un jeune enfant.
J’ai quitté mon conjoint quand j’étais enceinte de six mois, après un accès de double pneumonie. La violence était passée de l’agression psychologique grave et de la violence physique occasionnelle à des incidents de violence extrême dans les deux cas. Grâce au soutien de ma mère, j’ai obtenu mon diplôme de droit et j’exerce aujourd’hui la profession d’avocate. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre ce que me faisait subir mon mari et encore plus de temps à accepter le fait qu’il refusait de reconnaître la gravité de la violence. Mais, on croit que la violence est de sa faute : « Si seulement je ne m’étais pas comportée ainsi, il ne se serait pas mis tant en colère. » Oui, il l’aurait fait et vous avez beaucoup de mérite. Vous ne pourrez JAMAIS le changer. Par contre, vous pouvez vous changer vous-même et vous pouvez envisager un avenir meilleur pour vous et pour vos enfants. Vous y avez droit.

La charte des droits des femmes

J'ai le droit de prendre mes propres décisions.
J'ai le droit d'utiliser mon propre jugement.
J'ai le droit de dire non sans me sentir coupable.
J'ai le droit de ressentir de la colère et de l'exprimer de façon appropriée.
J'ai le droit de faire des erreurs.
J'ai le droit d'être traité comme un être humain capable.
J'ai le droit de ressentir et d'exprimer mon amour et mon affection.
J'ai le droit que mes besoins soient aussi importants que les autres.
J'ai droit à mes sentiments.
J'ai le droit de demander ce que je veux.
J'ai le droit de changer d'avis.