Relations?
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Dans quel genre de relation êtes-vous?
LE MAÎTRE ET L’ESCLAVE
vue comme un objet qui « appartient » à quelqu’un, propriétaire unique, manque d’indépendance et de croissance, « C’est moi qui mène, c’est moi qui prends les décisions et tu es ici pour moi ».
LA DÉPENDANCE
épuisement, fatigue, perte d’autonomie et d’équilibre, paranoïa.
LE PIÉDESTAL
déséquilibre des pouvoirs, impressions irréalistes et manque de communication, absence de sentiments.
L’ÉTOUFFEMENT
aucun mouvement, climat étouffant et incapacité de s’épanouir sur les plans mental, physique, affectif et spirituel.
LE MARTYR
culpabilité, manque de communication ou communication à sens unique.
UNE PENSION DE FAMILLE
routine, communications limitées, aucune intimité, la relation est en train de « s’éteindre ».
Facteurs dans une relation saine ou non saine
Relation saine |
Relation malsaine |
La confiance | Le manque de confiance; il pourrait y avoir de la jalousie. |
L’honnêteté et la spontanéité | L’agresseur ne voit que ce qu’il veut voir; trompe son partenaire et lui-même. |
La transparence | Renfermé sur soi, secret, aucune volonté de partager ses idées, ses désirs et ses émotions. |
La compréhension | On ne tente aucunement de reconnaître les besoins, les sentiments et les désirs de son partenaire. |
La flexibilité et les compromis | Le manque de flexibilité; il n’y a compromis que lorsque les besoins de l’agresseur sont satisfaits ou pendant la phase de lune de miel. |
Des limites bien définies | Des limites mal définies, comme si les deux partenaires étaient la même personne; la victime sacrifie toute son identité et son individualité. |
La croissance | La stagnation; les rapports intimes deviennent un fardeau quotidien. |
L’acceptation de soi, de son partenaire et de la relation | La non-acceptation de soi, de sa ou son partenaire et de sa relation, ou très peu. |
Le respect | L’impression qu’un des partenaires est comme Dieu et que l’autre ne vaut rien; l’agresseur exige le respect, mais n’en donne aucun en retour. |
Les rapports intimes et la spiritualité | Aucune affection; les rapports intimes semblent être un fardeau; on éprouve de la crainte; on utilise parfois la force. |
Les deux partenaires s’engagent activement l’un envers l’autre | Les deux partenaires s’engagent à répondre aux besoins de l’un d’entre eux seulement; la victime se sent piégée. |
De l’espace | L’agresseur s’attend à ce que la victime passe tout son temps libre à ses côtés; la victime abandonne ses amies, sa famille, l’école ou son emploi; elle se sent isolée. |
L’individualité | On ne respecte pas les différences et on ne favorise pas l’épanouissement. |
Les affirmations | N’est permise que lorsque la victime cède aux pressions ou pendant la phase de lune de miel. |
L’égalité et le partage des pouvoirs | Le déséquilibre des pouvoirs; l’agresseur a recours à la force et à la coercition. Il peut y avoir de la violence physique, psychologique et sexuelle. |
Les deux parties prennent des risques | La victime a peur d’exprimer ses sentiments, ses désirs et ses besoins de crainte de se faire maltraiter davantage. |
Il m’aime, il ne m’aime pas.
Il vous arrive peut-être souvent de penser ainsi. Il se peut que vos amies, votre famille et vos collègues vous disent : « Pourquoi ne pas le laisser? » Nous comprenons qu’il est très difficile de prendre une telle décision. Voici certaines des raisons pour lesquelles vous pourriez décider de rester avec votre partenaire.
L’idée de quitter la relation peut être accablante. La première étape de la gestion d’une relation de violence consiste à trouver du soutien et à mettre les choses en perspective.
Si vous souhaitez discuter de cela ou de toute autre question avec une intervenante, appelez au 1-888-871-9090, 24 heures sur 24.
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La survie est possible … Le succès aussi!
Je suis une survivante de violence conjugale. J’ai vingt-six ans et j’ai un jeune enfant.
J’ai quitté mon conjoint quand j’étais enceinte de six mois, après un accès de double pneumonie. La violence était passée de l’agression psychologique grave et de la violence physique occasionnelle à des incidents de violence extrême dans les deux cas. Grâce au soutien de ma mère, j’ai obtenu mon diplôme de droit et j’exerce aujourd’hui la profession d’avocate. Il m’a fallu beaucoup de temps pour comprendre ce que me faisait subir mon mari et encore plus de temps à accepter le fait qu’il refusait de reconnaître la gravité de la violence. Mais, on croit que la violence est de sa faute : « Si seulement je ne m’étais pas comportée ainsi, il ne se serait pas mis tant en colère. » Oui, il l’aurait fait et vous avez beaucoup de mérite. Vous ne pourrez JAMAIS le changer. Par contre, vous pouvez vous changer vous-même et vous pouvez envisager un avenir meilleur pour vous et pour vos enfants. Vous y avez droit.
La charte des droits des femmes
J'ai le droit de prendre mes propres décisions.
J'ai le droit d'utiliser mon propre jugement.
J'ai le droit de dire non sans me sentir coupable.
J'ai le droit de ressentir de la colère et de l'exprimer de façon appropriée.
J'ai le droit de faire des erreurs.
J'ai le droit d'être traité comme un être humain capable.
J'ai le droit de ressentir et d'exprimer mon amour et mon affection.
J'ai le droit que mes besoins soient aussi importants que les autres.
J'ai droit à mes sentiments.
J'ai le droit de demander ce que je veux.
J'ai le droit de changer d'avis.